Fin du pensum à dire d'ailes de catherine aumont et ses envoyés spéciaux
LE POINT DE VUE DU CHAT
Moi, comme l'oiseau,
Je trouve qu'ils étaient
Bien trop rares !
Et qu'il y avait
Bien trop d'humains
Dans MON jardin.
J'ai été obligé
De me planquer.
En fait j'ai dormi
Toute la journée.
Il n'y a qu'à la nuit
tombée
Qu'on se sentait
Un peu chez soi.
Il faut dire qu'ils n'en
avaient pas
De la lumière,
Et que, contrairement à
nous,
Nyctalopes c'est dans
leurs rêves.
Sinon nous pensons
Que la nature c'est bien
Mais qu'il ne faut pas en
abuser.
Un peu de confort c'est
mieux :
Par exemple un moelleux
Coussin près d'une cheminée.
LE POINT DE VUE DE
L'ARAIGNEE
Ça manquait de toiles,
Alors je me suis dit
Je vais participer,
Et j'ai commencé à tisser.
C'était bien :
Il y avait des aspérités,
De multiples recoins.
J'ai pu m'en donner
A cœur-joie.
J'avais le cœur à
l'ouvrage.
Je sifflotais entre mes
dents :
"Un éléphant se
balançait…",
Le travail avançait.
La nuit n'était pas loin.
Alors, fatigué,
J'ai choisi une toile,
Je me suis mis au centre
Bien confortablement,
Et j'ai écouté le conteur,
Et j'ai vu le spectacle
des clowns.
C'était vraiment chouette.
J'espère qu'ils
reviendront
L'année prochaine.
LPCN