Pensum du FESTI'VOL A DIRE D'AILES
FESTIVOL A DIRE D'AILES
L'Aigle, le 2 août 2010,
de notre envoyé
spécial : Le Petit Chien Noir.
Pendant quatre jours à
L'Aigle, les Hommes
se sont installés au Jardin du pont des
soupirs. Intrigués,
nous nous y sommes
rendu et avons recueilli les impressions
de la faune locale. Certains ont refusé
de répondre, comme le poisson qui a fait
celui qui n'était pas concerné par toutes
ces histoires d'oiseaux. D'autres, comme
les aoûtas, se sont contentés de se taper
sur le bidon. Mais nous avons quand même
trouvé six bénévoles qui ont accepté
de nous parler. Nous retranscrivons leurs
déclarations au mot près. La seule
conclusion que nous nous sentons en droit
de tirer c'est que Les Hommes Fourmillent,
en effet.
LE POINT DE VUE DU
PAPILLON
Fin juillet-début août
Serait donc la saison
Où fleurit le gai liseron,
Se disait Papillon
Ravie de son observation.
C'est aussi la saison
Des canettes dans les
glaçons
Et des expositions
Des artistes en plastique
Qui font dans le carton,
Les cheveux et les perles,
Le bois et la recycle.
Elle se dit que vraiment
Ces humains sont bizarres
Qui n'en ont jamais assez
de la beauté,
Ou de donner du sens
Ou de le souligner.
Et Papillon ? Déçue
Des orties disparues
Qui lui faisait un nid
Parfait pour ses petits.
LE POINT DE VUE DU
HERISSON
J'allais tranquille
Au bord de la rivière
Quand soudain, que… que
vois-je ?
Qu'est-ce que c'est que ça
?
Alors ça, c'est trop fort
!
Les voilà maintenant
Qui se mettent à faire
Des manteaux
En peau de hérisson !
Mais pire encore
Ce n'est pas un manteau,
C'est un scaphandre,
Une espèce de combinaison
!
Il faut que je m'approche.
Je m'approche, et, que
vois-je ?
Que je m'étais trompé !
C'est la simple bardane
Qui faisait comme un
leurre;
Pourtant de loin, c'est
vrai,
On dirait que vraiment
C'est vrai vraiment vrai !
Comme quoi les hommes
Ont l'art de vous tromper
Avec les apparences
Et de s'en amuser.
(la suite ... demain) ....